1-Les actions culturelles ancrées dans le territoire initiées par l'association H, P & T en Artense

Entre 2023 et 2025, l’association Histoire, Patrimoine et Territoire d’Avenir a développé une dynamique culturelle, où l’art occupe une place centrale dans l’animation de la ruralité : Cela s’est traduit concrètement par :
Ces initiatives, soutenues par le Conseil départemental du Puy-de-Dôme et l’Agence Musicale des Territoires d’Auvergne démontrent que les événements artistiques peuvent jouer un rôle central dans les processus de transformation territoriale.
La présence du groupe Les Mecanos pour la saison musicale 2026 est fortement souhaitée.
- En 2023 par l’organisation du Festival départemental « Voix et Patrimoine », les 12 et 13 juillet 2023 qui a été également l’occasion d’expérimenter un atelier d’expression citoyenne et la production d’un cahier de dessins réalisé par une graphiste locale reconnue.
- En 2024, le Festival Voix et patrimoine a été renouvelé seconde édition a réuni plus de 1000 personnes entre Cros Bagnols, et Trémouille Saint Loup marquée par deux temps forts : une soirée débat-concert sur les violoneux de l’Artense, animée par François Breugnot (Tomme Fraîche Production), et un concert de jazz le lendemain. L’édition de cette année 11 ,12, et 13 juillet regroupe cinq communes de l’Artense avec un concert de clôture du festival dans l église de Larodde avec le groupe PELDRUT.
- En mai 2025, l’association a organisé un café-concert Chez Yvette, transformant un simple bistrot en scène culturelle conviviale. Le duo clermontois BELFOUR, accompagné de Grégory Jolivet à la vielle à roue, a offert un moment de grâce mêlant tradition musicale et modernité, dans une ambiance chaleureuse et poétique inspirée du Livradois-Forez.
Les 6, 7 et 8 juin 2025, l’association poursuivra avec le festival intercommunal «Artense Culture & Violon », explorant les grands thèmes du développement durable, de l’habitabilité des zones rurales et de la transition écologique. En 2026, un nouveau festival viendra approfondir ces enjeux, en y associant des résidences d’artistes en lien avec la culture locale en Artense.
- En 2024, le Festival Voix et patrimoine a été renouvelé seconde édition a réuni plus de 1000 personnes entre Cros Bagnols, et Trémouille Saint Loup marquée par deux temps forts : une soirée débat-concert sur les violoneux de l’Artense, animée par François Breugnot (Tomme Fraîche Production), et un concert de jazz le lendemain. L’édition de cette année 11 ,12, et 13 juillet regroupe cinq communes de l’Artense avec un concert de clôture du festival dans l église de Larodde avec le groupe PELDRUT.
- En mai 2025, l’association a organisé un café-concert Chez Yvette, transformant un simple bistrot en scène culturelle conviviale. Le duo clermontois BELFOUR, accompagné de Grégory Jolivet à la vielle à roue, a offert un moment de grâce mêlant tradition musicale et modernité, dans une ambiance chaleureuse et poétique inspirée du Livradois-Forez.
Les 6, 7 et 8 juin 2025, l’association poursuivra avec le festival intercommunal «Artense Culture & Violon », explorant les grands thèmes du développement durable, de l’habitabilité des zones rurales et de la transition écologique. En 2026, un nouveau festival viendra approfondir ces enjeux, en y associant des résidences d’artistes en lien avec la culture locale en Artense.
Ces initiatives, soutenues par le Conseil départemental du Puy-de-Dôme et l’Agence Musicale des Territoires d’Auvergne démontrent que les événements artistiques peuvent jouer un rôle central dans les processus de transformation territoriale.
La présence du groupe Les Mecanos pour la saison musicale 2026 est fortement souhaitée.
L'art pour faire renaissance en ruralité
Ces événements ne relèvent pas du simple divertissement. Ils ont une fonction sociale et éducative essentielle dans la ruralité. En rassemblant, ils permettent de « faire société » face aux défis du climat.
Dans un contexte où les impératifs économiques dominent et où la perte de sens collectif devient préoccupante, Cornelius Castoriadis parlait déjà dans les années 1990 de la “montée de l’insignifiance”. Pour lui, il s’agit d’un phénomène où les sociétés modernes ne parviennent plus à produire de significations communes, laissant place à l’indifférence, au repli individualiste et à la domination d’un imaginaire marchand. Les citoyens deviennent spectateurs de leur propre monde, les institutions tournent à vide, et la parole publique se vide de substance.
C’est précisément contre cette dynamique que les initiatives culturelles en milieu rural prennent tout leur sens. Elles offrent des espaces de dialogue, de création, et de mise en commun. En retissant du lien, en réveillant les imaginaires collectifs et en redonnant souffle à des idéaux partagés, ces festivals restaurent la capacité d’une communauté à se penser et à se projeter ensemble.
Dans un contexte où les impératifs économiques dominent et où la perte de sens collectif devient préoccupante, Cornelius Castoriadis parlait déjà dans les années 1990 de la “montée de l’insignifiance”. Pour lui, il s’agit d’un phénomène où les sociétés modernes ne parviennent plus à produire de significations communes, laissant place à l’indifférence, au repli individualiste et à la domination d’un imaginaire marchand. Les citoyens deviennent spectateurs de leur propre monde, les institutions tournent à vide, et la parole publique se vide de substance.
C’est précisément contre cette dynamique que les initiatives culturelles en milieu rural prennent tout leur sens. Elles offrent des espaces de dialogue, de création, et de mise en commun. En retissant du lien, en réveillant les imaginaires collectifs et en redonnant souffle à des idéaux partagés, ces festivals restaurent la capacité d’une communauté à se penser et à se projeter ensemble.
En réinvestissant les cafés, les églises, les places de village ou les sentiers forestiers comme espaces d’expression artistique et citoyenne, l’association Histoire, Patrimoine et Territoire d’Avenir réaffirme une évidence trop souvent oubliée : la culture n’est pas un luxe réservé aux centres urbains, mais une nécessité vitale pour faire tenir ensemble une communauté.
Dans une époque marquée par la montée de l’insignifiance — cette dissolution lente du sens commun pointée par Castoriadis — l’art devient un acte de résistance joyeux, une manière de réenchanter les territoires, de renouer avec la mémoire vivante des lieux, et d’inventer, collectivement, des futurs désirables.
Le secrétaire général
Gilles Casson